1. |
Les années suicidaires
01:23
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2. |
Dans ma tête
02:36
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On est ben, dans ma tête
On est une gang à se partager la fête
On est ben, dans ma tête
Tout le monde se parle, personne s’écoute
Mais osti qu’on est ben, dans ma tête
Y’a juste une chaise pis y’a pas de musique
Tout le monde se baisse quand j’pogne la statique
J’veux pas finir comme mon vieux père
Dans un asile à chercher mon air
Pourtant, c’est plus facile
Je serai jamais tout seul sur mon île
Entouré par une bande de vauriens
Qui aiment ça pleurer pour rien
On est ben, dans ma tête
On est une gang à se partager la fête
On est ben, dans ma tête
Des fois y peut manquer un boulon
Des fois on fait juste ce qui nous tente
Des fois on est continuellement con
Sur le WD40
Dingo !
On rappelle que ce n’est pas une carte pleine
On joue seulement dans les quatre coins
Seulement les coins
ON RESTE D’INS COINS
J'avoue, c'est difficile
Je suis pris dans le piège du vieux sénile
Encerclé par une bande d'historiens
Qui aiment ça me rappeler pour rien
Mais ayez pas peur
Je suis joyeux comme une fleur de tournesol
Ben quoi, c'est rare que je recule mon heure
Ou que je perds le nord de ma boussole
Non dites-y pas—
On a-tu du fun en gang ?
Mais mettez-moi pas en tabarnak
Je pourrais retomber s’a mauvaise track
Paroles et Musique : Philippe Brach
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3. |
Le matin des raisons
03:46
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C’est le matin, chus déjà stone
Pis j’ai encore mes deux yeux pour pleurer
L’air est vicié de mes vices
Une sombre envie de partir s’a brosse
Même si j’en r’lève
J’aimerais ça me dire que c’tait beau, que c’tait con, qu’on s’en crisse
Mais j’tellement ben entre tes deux cuisses
Y’a d’quoi qui marche pas
La tortue se débat dans son terrarium
Et je reste las
Dans mon salon, un marathon sur l’opium
Les chambres sont vides, la tête pleine
Faut ben qu’un gars ravale sa peine
J’aimerais ça me dire que c’tait beau, que c’tait con, qu’on s’en crisse
Mais j’tellement ben entre tes deux cuisses
J’aimerais ça me dire que c’tait beau, que c’tait con, qu’on s’en crisse
Mais j’tellement ben entre tes deux cuisses
J’ai l’impression que c’est la fin de quelque chose
Mais surtout pas le début d’une autre
Y’é midi le monde est tranquille
J’vas aller me coucher
Si madame la nuit m’a pas porté conseil
Peut-être ben que le jour, lui,
Va pouvoir me retrouver
Paroles et Musique : Philippe Brach
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4. |
Race- Pape
03:01
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Dimanche midi sur la place St-Pierre,
L’endroit est paqueté de catholiques
Y’ont tous l’air de savoir quoi faire
Oreilles rivées sur la divine musique
Quand tout à coup du haut de sa tour de Babel
Se pointe le vieux bonnet chétif
C’est alors que ses mains battent de l’aile
Tout le monde se pisse dessus et siffle
J’ai dit : «Tout le monde se pisse dessus et siffle!»
Sortez-moi de cette foule en liesse
Victime d’un acte de dictature
C’est une réunion de l’OTS
Mais sous une autre couverture
Oui je suis croyant
Mais là où j’ai peine à y croire
C’est en la clique de ses représentants
J’exige la vraie histoire
Heureux sont les pauvres et les innocents
À travers leurs pensées cyniques
Car c’est là que se trouve l’argent
Et tous les secrets bibliques
À tous ces gens qui autrefois
Avec scrupule et malice
Se sont appropriés l’étoffe d’un roi
Et pris son corps dans le Saint-Calice
Usurpateurs de la Bible
Négative influence à l’autorité
Trouvez-vous une toute autre cible
J’ai un puissant bouclier
Oui je suis croyant
Mais là où j’ai peine à y croire
C’est en la clique de ses représentants
J’exige la vraie histoire
Pourquoi tout cet or et tous ces diamants
Accrochés aux mêmes parois
Dieu n’est-il pas omniprésent
Et non esclave de votre foi
Oui je suis croyant
Mais là où j’ai peine à y croire
C’est en la clique de ses représentants
J’exige la vraie histoire
Amen
Paroles et musique : Philippe Brach
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5. |
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Tous les étés qui ont grisé nos têtes
Toutes les oies qui ont creusé nos yeux
Toutes les disputes qui ont croisé nos fêtes
Toutes les prières qui ont trouvé nos vœux
Ne pourront plus jamais servir de souvenirs
Je ne peux désormais plus craindre le pire
Je ne peux désormais plus craindre le pire
Si aujourd’hui je ne pleure que d’un seul œil
C’est que tu m’as enlevé mes aveux
Et si je parle d’une petite voix frêle
J’attends qu’elle s’éteigne au milieu d’un feu
D’un coup de vent, ah oui Dieu!
Tu m’as ouvert les yeux
T’aurais pas pu nous prendre à deux
T’aurais pas pu nous prendre à deux
Soixante années de confiance
C’tait pas assez pour que tu me donnes une chance
Tu m’as enlevé mon ciel
Le seul que j’avais s’a terre
J’préfère aller frapper aux portes de l’enfer
Fa’que mon amour, attends-moi et débarre la serrure
Car demain je mourrai en voiture
En espérant que ta porte soit mon mur
En espérant que ta porte soit mon mur
Mes mains sur le volant qui tremble
Et je sens que ça s’en vient
Enfin ensemble nous ne serons plus rien
Paroles et Musique : Philippe Brach
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6. |
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Tu me téléphones avec ton téléphone
Tu m’attends avec ton temps
Tu ne m’écoutes pas avec tes oreilles
Tu ne vois rien avec tes yeux
Pourquoi qu’tu m’chies pas d’sus avec ton cul ?
J’me suis toujours demandé
S’il valait mieux rester dans ta tête
Que sur mes deux pieds
S’il valait mieux s’ouvrir les yeux au lieu des veines
Jusqu’à c’que je comprenne
Que j’tais devenu ta fosse septique
Ben j’ai des p’tites nouvelles paraît qu’est rendue pleine
Fa’que j’ai décidé de m’déboucher
Pis de t’flusher
Pis de t’flusher
Parce que
Si t’étais un char, je serais ton ravin
Si t’étais antisémite ben… je serais ton rabbin
Toujours besoin de quelqu’un ou ben quelque chose
Sais-tu j’prendrais plus long qu’une pause
Oh de la peine!
Ah de la peine!
Sti que ça serait l’fun que t’en prennes
Sur le seuil de ta porte j’ai fini de t’attendre
Comme une citrouille fin novembre
C’même pu une question d’être capable
Mais de joindre l’utile au désagréable
Si t’étais un char, je serais ton ravin
Si t’étais antisémite ben je serais ton rabbin
Toujours besoin de quelqu’un ou ben quelque chose
Sais-tu j’prendrais plus long qu’une pause
Si t’étais un char
Si t’étais un char, je serais ton ravin
Paroles et Musique : Philippe Brach
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7. |
Chien
01:40
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Chus parti, piteux
J'm'étais dit qu'on pouvait faire mieux, ensemble
Inquiète-toi pas si aujourd'hui j'ai pus de colonne
Parce que demain m'en va affronter ça
Drette comme un homme
Drette comme un homme
Paroles et Musique : Philippe Brach
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8. |
C'est tout oublié
04:14
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Quand j’te cherche dans mon verre plein
Je me retrouve dans mon verre vide
Pis là je deviens tout sec
Pis beaucoup trop lucide
Je redeviens à jeun
Je commence à dire n’importe quoi
Tout au fond de moi, ça croît
J’ai plus peur de moi
Ça fait que débarque au bar pis prépare mon soluté de bière
Aweille shoote shooters de Jäger que je fasse honte à ma mère
De toute façon, je me sens ben
Parce que je l’sais que demain
C’est tout oublié
Pis j’pourrai t’oublier
Vodka, fais-en pas un cas
Gin, ton absence assassine
Rhum, je me tiens drette comme un homme
Scotch, scotch, je me rallume un autre botch
Jäger, j’ai mal au cœur
Ça fait que débarque au bar pis prépare mon soluté de bière
Aweille shoote shooters de Jäger que je fasse honte à ma mère
De toute façon, je me sens ben
Parce que je l’sais que demain
C’est tout oublié
Pis j’pourrai t’oublier
Paroles et Musique : Philippe Brach
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9. |
Gaston
03:45
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Qui c’est qui a les doigts croches pis le bras long
Qui c’est qu’au bar c’est tout le temps lui le plus rond
C’est Gaston
Ok, chus d’accord c’pas le plus fin pis bonace
Y’a-tu vraiment quelqu’un qui veut sa place—
Non, c’est Gaston
Ben oui je le sais ç’a rien d’un grand homme
Même qu’y’é souvent là pour casser le fun
Parce’ quand ‘y va pour une cenne, ben ‘y va pour une piasse
Quitte à perdre la face
Quitte à perdre la face
Qui qui envie la maladie pis ses malades
Parce qu’eux au moins y’ont une maudite bonne raison de mourir
C’est Gaston
Mais, y’é pas trop lâche
Mais, y’é généreux dans le temps de Pâques
Mais…
C’est tu la lumière qu’y va voir ou l’autre bout du couloir
Ben oui je le sais ç’a rien d’un grand homme
Même qu’y’é souvent là pour casser le fun
Parce’ quand ‘y va pour une cenne, ben ‘y va pour une piasse
Quitte à perdre la face
Quitte à perdre la face
Éreinté, ruiné
C’est la ritournelle de Gaston
Qui tourne, tourne en rond
C’est comme ça qu’y a choisi de vivre sa vie
Un p’tit rot, un p’tit vomi
Pis un taxi su’l crédit
Paroles et Musique : Philippe Brach
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10. |
Ressac sur ta peau
04:39
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À soir j’vas dormir
Avec le sourire
Pis demain j’vas me lever
Ben plein de volonté
Respirer
J’te revois la première fois
À travers un océan d’égos froids
Une vague scélérate
Dans une noirceur de monde plate
T’en as réchauffé des bains de foule
Dommage qu’on surfe pus sur la houle
T’es folle, t’es belle
Ressac sur ta peau
T’es folle, t’es belle
Ressac sur ta peau
Pis même si on est à bout de souffle
J’te jure j’t’ai jamais pris pour ma pantoufle
Couché dans mon lit
Cuillère avec ton pli
Qui s’efface sous les draps
À chaque vague de bras
Respirer
Ben oui je l’sais que c’est pus pareil
Je reviens ben trop tard
T’étais mon soleil
Je suis devenu ton Icare
Je m’excuse de te le dire su’l tard
Quand l’amour est à peine mort
T’es folle, t’es belle
Ressac sur ta peau
T’es folle, t’es belle
Ressac sur ta peau
Pis même si on est à bout de souffle
J’te jure j’t’ai jamais pris pour ma pantoufle
Respirer
Paroles et Musique : Philippe Brach
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11. |
Merci
04:20
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Je le sens venir comme une bouilloire
Un cri dans une roche
Un reste d’idées dans un fond de culotte
J’ai vingt-deux ans, je suis déjà vieux
Peut-être un peu peureux
J’ai fait le pari de vivre malheureux
Des fois, le chemin est boiteux
Le chemin est boiteux
Mais dis-moi
Dis-moi que c’tun badtrip
Mais dis-moi
Dis-moi pas d’où c’est que je viens
Mais dis-moi
Dis-moi où c’est que je vis
T’es sortie de la noirceur
Pour blanchir mes idées
Un cheveu s’a soupe qui sonne
De grâce un peu d’espoir l’autre bord de la porte
Pis c’est toi
Merci d’être venue faire qu’on est deux
Merci de me dire à demain
Merci d’enlever à mes yeux
Les pensées dans mes mains
Les pensées dans mes mains
Mais dis-moi
Dis-moi que c’tun badtrip
Mais dis-moi
Dis-moi pas d’où c’est que je viens
Mais dis-moi
Dis-moi où c’est que je vis
Ça va déjà mieux
Ça va déjà mieux
Même si il pleut
Ça va déjà mieux
Paroles et Musique : Philippe Brach
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12. |
Downtown
04:09
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Plus on descend
Moins y’a de vent
Plus on s’enfonce
Plus ça se défonce
Et les gens semblent d’emblée plus enclins aux plaisirs malsains
La bière est pas chère
Pis la drogue est en vogue
Je le sais que c’est nocif
Peut-être trop permissif
Mais je me sens tellement moins down quand j’vas virer downtown
J’vas virer downtown
Plus on descend
Moins y’a de temps
On en devient addict
Sur un horaire strict
Mais chus pus capable de me rendre compte que ça pollue mon monde
Les lieux sont crasseux
Pis tout est permis
Je le sais que c’est nocif
Peut-être trop permissif
Mais je me sens tellement moins down quand j’vas virer downtown
J’vas virer downtown
Où suis-je ?
Où vais-je ?
Double pathomimie
De peur d’y laisser ma vie
Mais moi chus ben dans mes lubies
Paroles et Musique : Philippe Brach
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13. |
COMA
00:54
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Retomber en enfance
Comme on tombe dans le coma
Embarrer sa pureté dans sa première chambre
Le restant de ses jours avec un mal de mémoire
Passer sa vie à plus n’en vouloir
T’as soufflé une tempête
Sur mon huitième gâteau de fête
Paroles et Musique : Philippe Brach
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