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Le silence des troupeaux

by Philippe Brach

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    J'dis ça de même, mais on s'est forcé pour faire un hostie de bel album physique :)
    Merci de l'écoute XXXXXXX
    Brach
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1.
PROLOGUE ext. jour, taïga surexposée, survolée par des vautours (Un missionnaire en robe noire se relève difficilement du sol, dépoussière son vêtement déchiré du revers de la main.) voix off : En une vaste étendue sibérienne, où règne un silence délié, un homme revêtant une robe noire trop légère pour le froid tombe des nues. Idéaliste déchu, il est recueilli par une tribu ayant à cœur de lui montrer le désastre régnant. Il chemine avec eux pendant des nuits et des lieux, se privant de pitance par dégoût de leur viande pour se blottir le soir contre la fatigue des chiens. Ses lettres rapportent que son être habitué à la tempérance des pays où règne l’unanimité tente d’esquiver le courroux des hommes ayant la force du rêve à leur portée, mais vite les pires infections l’assaillent. Un premier décembre, il s’effondre par terre, quémandant un peu d’eau du lac, si près. Les étrangers qui l’accompagnent lui refusent ce breuvage en lui ordonnant de sucer l’eau sale perlant sur la neige, d’une amertume telle qu’on ne la retient point en son estomac. Il adresse alors au Sorcier le désir de parler à un Père de sa mission, on lui répond par la voix des rêves que son royaume sera défait, peu importe ses velléités. Maigre de dix jours de pitance régurgitée, face tournée contre le ciel d’un abri qu’il disait, aux premiers jours, beau palais semblable aux cathédrales de chez lui, il se rappelle des silences, crachés dans ses poings fermés, aussi ces apparitions qui donnèrent le ton à sa jeunesse et pour lesquelles il se voulut saint. Au-dessus de sa tête, cet être détestable, le Sorcier Carigonan, qui connaît les herbes et dont les visions s’avèrent, lui apprend un matin qu’il devra mourir seul, qu’on ne s’embarrasse point d’un corps malade, d’une âme en peine. Nous avons recueilli quelques épîtres sur la neige, adressées au Révérend Père, s’étirant du début de sa maladie jusqu’à son retour à la cendre. Nous avons cru bon laisser sa langue telle quelle pour respecter sa voix étrange. ........................................................................................ LE SILENCE DES TROUPEAUX Blagovešensk, décembre MDCXI. Brvlé par le froid, i’avance (moy sevl qvi écris cette lettre) svr vos terres désolées où des esprits mav- vais m’harassent. I’ai sovvenir lointain de vovs, Père, de ces qvarante nvits à esprovver la tentation de svccomber à l’absolve déchirvre qve ie svbis fin sevl & versé vers vovs encor & povrtant. Des rosbes noires de nostre mission racontent svr moy pires choses qv’esprit hvmain pvisse endvrer sans renier votre grandevr. Ie me repens m’infligeant la discipline en terres de Bratsk & Nevve-Angarsk, sevl avec les épîtres de la fin qve ie vovs livre ainsi transi de remords. Des renégats se moqvent chaqve jovr dv désastre des conversions & d’avtres misères liées à la fin dv monde d’icy qve ie ressens si fatale- ment. D’avtres extasiés s’effraient de ma maigrevr telle qve les os transpercent la peav (c’est irrémédiablement soit vn scorbvt soit vne tristesse âpre à movrir, hvrlent-ils en langves, devant moy qvi s’incise plvsievrs fois les gencives avec vn os de chien povr contrer cette gan- grène qvi m’empêche de parler avdiblement, conséqvence d’vn pétvn rendant follement désespéré & donc sage selon votre ordre déchv).
2.
Le calme a pris la place du froid La mer a marché sur les toits Si les anges ont rendu l’âme Si les murs s’effondrent à même l’espoir Si le soleil parle pour la dernière fois Je veux crever Dans tes bras Avec toi Ô toi (I’ai blevi avant le dernier soir, ie marchais encore povrtant mais i’avais perdv la raison dv demain vécv & la sensation de mes extrémités. Sov- dain, l’incarnation intovchable d’vne femme dans des linges blancs, son genov pointv, vne Raphaëlle pevt-être, me fit comprendre qve l’amovr vltime me fovdroyait povr ma déflagration dans l’espace de l’ombre.) Les kamikazes ont perdu la foi La misère des hommes s’en va S’en va Si l’enfer a levé l’ancre Le passé, signé son testament Si enfin les bunkers et les îles se meurent Prends-moi Dans tes bras Avec toi Ô toi (Tracassés, faisandés, novs novs aimions fvrievsement à genovx les mains tendves, gverriers impassibles, stoïqves enfances de plâtre peint sang de bœvf, lvmières blevtées, sentences expiées mille fois, & l’ordre-covperet brvissait av demevrant dans nos nvits ov trop fraîches ov trop chavdes, dans nos gverres d’affection désastrées, car de cela novs gardions mémoire vive, sovvenir impérial : notre sevl diev ayant été appartenance à la dovlevr vibrante qvi en nos coevrs se blottissait comme animal blessé.)
3.
Le Téléjournal Mon voisin d’en bas Mon père qui reste à côté L’ont tout’ entendu Le voleur n’était pas un dividu De race blanche La peur est avalanche Y’aurait un pourcentage de pédos récidivistes qui se promènent en public PARTOUT sauf d’ins églises pis ça, C’est le révérend qui me l’a dit Même si ses sources sont étanches La peur est avalanche Il n’y a pas de Dieu Que des fous peureux et solitaires Qui s’adonnent à faire Des enfants Même si je suis vieux OUI JE LE PEUX (YES WE CAN) Me défaire de ces barrières Qui me grattent jusqu’au sang --------------------------------------------------------------------------- Ovlan-Ovde, janvier MDCXI. (Vovs ne savez point, Père, où va la pevr, ce qv’elle risqve. Ie vovs aimai povrtant. Vovs ne savez point les cachotteries de l’intendance de tovs les christs, levrs histoires & tracasseries mvettes, la tragédie de paraître, méchante mvsiqve, caressée par vn archet d’ambition ; vovs ne connaissez point le frétillement de la graisse d’élan lorsqve l’été elle flambe, le svpplice païen de la braise tenve dans les mains moites, alors qv’on vovs arrache les ongles des pieds avec les dents. Vovs ne savez rien dv monde povr l’avoir commis par lassitvde de vovs-même. Dois-ie vovs le rappeler ? Fallait-il me délecter des corps à peine covverts, qve mes rosbes tombent à mes chevilles povr me livrer nv à la vérité dv corps, qve la terrevr d’avoir trahi me fasse choisir le brasier & travestisse mes chants en icônes hvrlées. Le tricorne piqve ma dévotion d’vn fer froid. I’abovtirai à la grâce qv’est vn grand fev dans la conscience dv désert. Le fond de la qvestion m’échappe, me voici moy qvi piétine dans vne défection d’écorce & de racines indigestes. Ie vois av large palais blancs, qvi sont les dernières grandes prières à flotter vers moy.)
4.
Mes mains blanches Ne résonnent pas à l’église le dimanche Mes mains blanches Ne savent pas te prendre les hanches Mes mains blanches Non, ne servent pas à grand-chose À part à compter de l’argent Peut-être à te faire perdre ton temps À pousser dans le dos des gens Mes mains blanches Mes mains blanches Se croisent les doigts pour l’arrogance Mes mains blanches Toujours prêtes pour une vengeance Mes mains blanches Ne se posent pas trop de questions Avant de serrer celle du diable Avant d’aller à l’abattoir Avant de décevoir Mes mains blanches Mes mains blanches Ont toujours eu les coudées franches Mes mains blanches N’ont jamais relevé mes manches Mes mains blanches Continueront d’être en demande Pour jouer de la guitare ben slaque Pour être juste à côté de la track Pour pas taper su’l 2 pis le 4 Pour dire « Salut c’est moé pis j’t’encore scrap » Si t’as besoin d’une claque y’aura toujours Mes mains blanches
5.
Pakistan 02:26
9000 kilomètres, c’est loin en tabarnak Quand j’t’arrivé là-bas j’te voyais sur le tarmac J’me suis pitché dans le vide comme on rentre dans un tunnel Pis là j’demande aux femmes si c’est toi en dessous du voile Pakistan, Pakistan Pour passer le temps Peine d’amour musulmane Jusqu’à ce que je me tanne Cinq fois par jour y parlent de toi à’ tour Y me décrivent ce que tu portes Pis avec qui tu le portes Eux y croient en quelque chose pis ça, ça me rend jaloux J’t’en train d’te repenser à l’envers Pis m’a le faire jusqu’au bout Pakistan, Pakistan Pour passer le temps Peine d’amour musulmane Jusqu’à ce que je me tanne Tant qu’à m’empêcher d’aller en ligne droite M’en va retourner tourner en rond Avec les autres seqs à’ Mecque
6.
Rebound 03:04
J’t’en train d’essuyer ton refus Ç’a fait un maudit beau dégât La dernière fois qu’on s’est vus Le bon gout m’a vomi dans les bras L’oiseau vient de cogner sa fenêtre Y’a le cœur ben plus gros que la tête Y va battre de l’aile un boute Pis se câlicer de toute Tout c’qu’y va trouver à faire pour se distraire C’est coucher d’un bord pis de l’autre Comme le pire des apôtres Y va dire, ben indécis : « Le sexe ‘tait bon, l’café aussi On se dit-tu Adieu, à demain, merci ? » T’sais que j’pense même pas à toé Mea culpa À chaque coup que j’donne J’pense pas à toé Mea culpa REBOUND (REBOUND) J’t’ai dit « Je t’aime » C’tait même pas vrai J’t’ai serrée fort Y’était trop tard Mais ça, tu le sais pas encore Or, Chus trop pissou pour me tenir debout (C’est pas tout) Chus trop petit pour te laisser vivre ta vie (Mais aussi) Chus trop peureux pour te souhaiter c’qu’y a de mieux (Non, c’est pas mon style) Non j’vas attendre que tu te tannes Que ton confort se fane Que tu trouves mieux pour nous deux De se laisser un peu Pis avec le peu de sagesse que j’ai pu voler Je te chanterai à l’oreille : « Moé, j’pense pareil. »
7.
Nijnevartovsk, février MDCXI. Povr brvlant qve ie vovs ai m’enve- loppant, circonspect avtovr de mes bras, de mes épavles, de mon cœvr, de mon sexe, de mes hanches, jvsqv’à l’angoisse qve vovs connoissez povr en être la sovrce, ie dois tovrner le dos à votre mission povr me livrer av mvtisme dv froid, & ainsi ne plvs jamais ovïr les cornes des héravts & les brvits stridents de l’expiration des anges se mevrtrissant les ailes dans le brasier qve vovs avez allvmé en moy. Abîmé sovs mes pieds, voici qve l’endroict où ie crv naître s’évanovit dans la stvpevr d’où svrgit cette litanie dernière. Les trovpeavx braveront le silence. La lvne se déchire sanglante, ma noircevr éclate, & l’enfant qve ie porte se crispe dans mon ventre. Le jovr noircit & la chair se sovmet à vne chvte de chalevr effroyable. Novs sommes rendvs à l’évidence, Père. Les barbares m’accovcheront avant de me tver & de me voir renaître enfin. Écovtez, Nipinovkhe caressera vne dernière fois le grand silence de mon âme. Ie l’entends rvgir devant moy.
8.
Tu voulais des enfants Un lien avec le temps Un sens à notre sang Un bibelot vivant Une manière égoïste De te rappeler que t’existes Nous croyant les derniers Imposteurs à la vie Prier pour me tromper L’espoir d’être endormi Non, je ne suis pas mort J’t’ais juste allé chercher Un peu d’amour de l’autre bord Dans le capharnaüm des foules Je lévite, je me saoule Je n’ai pas peur de demain Car quand je serai grand Je serai un enfant Je serai un enfant
9.
La chaleur monte Les enfants tombent Des cris de peur dans le noir Un étrange au revoir (Ô les cloches de mon enfance, levr aimante détresse, ô terrible sovvenir des noces de mon frère, ô lit de mort dv Frère Bovcher, de mon père capitaine ; ô vovs & moy dans cette pièce révnis, enfants dv sabbat, destins derniers, fossoyevrs de rien.) Les soldats creusent Préparent la faucheuse Piquent, roulent et roulent les corps On enterre le trésor (Les mêmes cloches.) (Les enfants n’estant point faits povr plevrer le chant-précepte qvi novs oblige, iamais entonnement, en avcvn liev, d’avcvne sorte, ne sera plvs gai qve l’air qvi svit :) Les wagons explosent Le sang est à la hausse Peu importe le calibre Nous ne serons pas libres (Les mêmes cloches, tovjovrs les mêmes.) Qui plante la haine Cultive un jardin de honte Mais pas de problème Quand l’amour aura le monde (Ces satanées cloches.) (Et le choevr capitvlant fit à nos âmes refroidies sensation de repos dvrable ; alors svr levrs têtes novs covchâmes vn baiser de départ, ainsi ce qvi hier encore était déplaisir devint pressentiment dv monde blanc.) Lalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalala
10.
Joyeux anniversaire Une loupe sur ma douleur Un burin sur mon malheur Qui rajoute une coche De trop Et je ravale ma bile Un pas de plus vers l’asile Pour ma p’tite tête qui commence à être pleine Depuis une semaine Je reste seul dans mon phare À éclairer les gens Trop aveuglés pour voir Que je feele pas tant Souvent Je fermerai la lumière Attendrai les bateaux Qui pensant voir la mer Viendront crasher mes os Je partirai Vous laissant mon chat Seuls ensemble Vous serez seuls ensemble Au mois de novembre Au mois de novembre Novembre

about

Sale temps pour les oiseaux
Mauvais moment pour les mots

credits

released November 3, 2017

CRÉDITS - LE SILENCE DES TROUPEAUX

Enregistrement :
Studio Planète

Production :
Philippe Brach (Brach Folies Inc.)

Maison de disques, agence de spectacles :
Spectra Musique

Gérance :
Catherine Simard et Nicolas Ouellet

Réalisation :
Jesse Mac Cormack et Philippe Brach

Prise de son et mix sonore :
Pierre Girard

Mastering :
Richard Addison (Trillium Sound Mastering)

Scénario (Lettres dv Frère Hvrlant) :
Julien Lavoie

Magiciennes des coquilles :
Safrousse la Sauvage (Sarah Brunet-Dragon)
Assia Kettani

Voix:
Philippe Brach

Guitare électrique, acoustique,
Wurlitzer bien flottant et papa de Billie :
Jesse Mac Cormack

Guitare classique, acoustique et autoharp
(drôle de pacing) :
Philippe Brach

Basse :
Pierre-Olivier Gagnon

Batterie :
Le MAL (Marc-André Larocque)

Arrangements orchestre/ensembles vocaux :
LA CONTROVERSE (Gabriel Desjardins)

Design sonore sur
Le silence des troupeaux + La Guerre :
Martin Lemay (Peak Media)

Cuivres additionnels (Montreal Horn Stars) :
David Carbonneau, Jérôme Dupuis-Cloutier, Louis-Pierre Bergeron, Renaud Gratton et Jean-Sébastien Vachon

Violon et violoncelle additionnels :
Chloé Chabanole et Eugénie Lalonde

Direction du beau :
PuppyCiao! (Pier-Philippe Rioux)

Photographie :
LePetitRusse (Marc-Étienne Mongrain)

Assistante-photo :
Flamme (Camille Gladu-Drouin)

Maquilleur FX :
Bruno Gatien (Avatar FX)

Inspecteur du laid :
Étienne Jacques


ENSEMBLE KÔ
dirigé par Tiphaine Legrand
(sur Cantique de l’abandon, Mes mains blanches, Le silence des troupeaux, Rebound et La fin du monde) :
Ariane Rondeau
Annie-Claude Beaudry
Marie-Hélène Rondeau
Sarah Joyal
Josée Samson
Solenn Hellégouarch
Geneviève d’Ortun
Odrée Martin
Annik Geoffroy
Olivier Caron
Matthew Lane
Paul Bazin
Charles-William Cummings
Sylvain Houle
Xavier Gagnon
Alexandre David
François-Hugues Leclair
Gabriel McCan

ÉCOLE DES JEUNES DE L’UDM
dirigée par Tiphaine Legrand
(Sur La guerre (expliquée aux adultes) et Joyeux anniversaire)

Anastassia Duru
Eulalie Emeriaud
Férréol Salmon
Geneviève Sylvestre
Laurence Laforest
Lucie Remigereau
Lyn-Chrystel Appolon
Marian Guay
Mia Könsgen
Noémie Leclair
Olivia Genest-Binding
Roxanne Forget
Sophia Chan Kong
Elisabeth Duru
Flore Robert de Massy
Simonne Pichette
Sophie Mu-Fei Gravel Depalle
Émilie-Claire Le Ménédeu


ORCHESTRE SYMPHONIQUE DE L’AGORA
(sur Le silence des troupeaux, La fin du monde, La peur est avalanche, Cantique de l’abandon, Tu voulais des enfants et Joyeux anniversaire)

Chef d’orchestre :
Nicolas Ellis

Coordonnateur :
Avery Bonair-Cyrus

Premiers violons :
Maïthéna Girault
Chloé Chabanole
Hubert Brizard
Nadia Monczak
Frédérique Tanguay-Gagnon
Guillaume Laplante-Anfossi
Françoise Côté
Julie Rivest

Seconds violons :
Olivier Allard
Julien Patrice
Lise-Marie Riberdy
Daphnée Sincennes
Richard Kaine
Wakiyama Newton
Marie-Pier Vézina
Aliza Thibodeau
Christopher Stork

Altos :
Lauren Tyros
Mathilde Bernard
Heather Weinreb
Giulia Pozzi
Marie-Christine Dufour

Violoncelles :
Thomas Beard
Chloé Mendola
Marc Labranche
Karine Bouchard
Eugénie Lalonde

Contrebasses :
Samuel-San Vachon
Brandyn Lewis
William Boivin
Olivier Hébert

Flute/piccolo :
Martine Bouchard-Pigeon

Hautbois/cor français :
Dana Boyd

Clarinette :
Laurence Neill-Poirier

Basson :
Samuel Rouleau

Cors français :
Corine Chartré-Lefebvre
Lyne Santamaria

Trompettes :
Francis Leduc Bélanger
Émilie Fortin

Trombone :
Maximilien Brisson

Tubas:
Olivier Denittis

Percussions :
Léo Guillot

* Mes mains blanches est une adaptation libre de la chanson Grandma’s Hands de Bill Withers. Autrement dit, la musique est pareille mais le texte parle pas pantoute des mêmes affaires.
** L’expression « Seuls ensemble » dans Joyeux anniversaire est empruntée à la chanson « Dans un spoutnik » de Daniel Bélanger. Merci Daniel pour l’emprunt sans intérêt !
*** L’orchestre et les deux ensembles vocaux ont été enregistrés au Studio Piccolo.
Un gros merci à René Aubé, Esteban Margulis, Alex Jenkins et Patrice Pruneau pour leur aide qui valait facilement plusieurs motomarines.

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Philippe Brach Montréal, Québec

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